Liste de Noël

Voilà une petite sélection de ce qu'il me plairait de recevoir pour Noël. Évidement il faudra que je face un choix, où qu'on le face pour moi, c'est peut-être Noël, la joie dans cœurs et tout ça, cependant il ne faudrait pas trop abuser non plus !

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Les garçons et Guillaume à table !

J'ai tout simplement était bouleversée par ce film.

J'ai juste pris une grosse claque, plusieurs même : une première face au jeu des acteurs et une seconde face au passage sans transition de moments désopilants à d'autres extrêmement touchants. Durant certaines scènes même (et c'est là qu'est le coup de maître) ces moments ne se suivent plus mais se superposent, on a en même temps envie de rire et de pleurer. Pour couronner le tout, l'histoire originale dans la construction de sa narration et questionne énormément nos repères et le rapport aux genres dans notre société.

Pancakes (façon Rachelle)

Cette recette m'a été donnée par Rachelle quand j'étais au Canada : "mélanger 1 œuf  avec de l'avoine (1 cup en mesure américaine) et faire cuire à la poêle. c'est très nourrissant"

En effet, ça tient particulièrement au corps mais sans non plus être étouffant, surtout avec du sirop d'agave et du Kaki. Parfait pour un samedi matin (midi en clair) (attention brunch obsession le retour)

Découvertes

Revue non-exhaustive de quelques découvertes sympas de ses premiers mois parisiens.

1 - le 104.

J'y suis allée pour voir un spectacle de Régy mais il y a beaucoup d'autres activités qui ont lieux dans ces anciennes pompes funèbres réaménagées en lieu culturel. J'ai notamment pu voir une librairie, une épicerie et plein de jeunes s'entraînant à la street dance un peu partout.

2 - Le spectacle de Bunraku au théâtre de la Ville.
Assez incroyable comme expérience et vraiment intéressants artistiquement et culturellement. Une vraie plongée dans la culture japonaise tellement riche et à mille lieu de la notre. observer la technique des marionnettistes était aussi très impressionnant tous comme la performance des chanteurs.

3 - Le cas de la famille Coleman au théâtre treize.
Une de mes camarades (c'est mignon comme mot vraiment)  du master jouait dans cette production qui a remporté le prix du jury du théâtre 13 en 2013. L'humour noir de ce texte génial est à la fois jubilatoire et glaçant et les comédiens le servaient magnifiquement bien.

la première phrase de la présentation du spectacle se suffit à elle-même : "Le cas de la Famille Coleman, dresse le portrait drôle et cinglant d’une famille comme les autres : monstrueuse."

Le cirque électrique et les five foot fingers

Samedi soir je suis partie (grâce à Annabelle) à la découverte du Cirque électrique dans le 20e et plus particulièrement du spectacle En Éventail des Five Foot Fingers. Déjà le lieu est plus que sympa, le bar trop jolie et les consos et la nourriture pas chères, il y a vraiment une ambiance conviviale et, sans rentrer dans les clichés, assez bohème, qui m'a beaucoup plu.

Le spectacle était vraiment génial, tellement rafraichissant après tout ceux que j'ai vu ces derniers temps (Caro la prochaine fois c'est ici que je t'emmène et pas voir des animaux morts se faire caresser à la Colline). Il y avait une vrai energie, comme un besoin de dévorer la scène et surtout un côté complétement décomplexé et plein d'humour. C'est mecs sont clairement complétement arrachés. Il y  avait aussi une seconde partie où ils ont invités d'autre artistes/potes à faire leurs numéros et où eux-même en ont fait d'autres (et quels autres !)

J'aime vraiment le cirque contemporain, après tout ma première passion petit c'était le cirque, je voulais absolument vivre dans une roulotte, et je devrais aller des spectacles beaucoup plus souvent car à chaque fois je sors ravie et inspirée. Oui car là on peut parler de révélation artistique, de grand moment dans ma vie d'artiste (oui oui je le dis, je n'ai pas peur des mots). J'ai vraiment appris beaucoup de chose sur moi et sur ce que je recherche artistiquement : le détournement d'objet, le grand à partir du petit, le plaisir de jouer ensemble et d'être sur scène, ne rien s'interdire et pouvoir être très con aussi... Ce sont des choses que je sais que je recherches mais que j'ai du mal encore à mettre en pratique souvent, surtout dans l'écriture, mais vers lesquelles je tends.

J'ai appris aussi que le cirque électrique organise un Bal/ brunch/spectacle le dimanche 22 décembre et aussi un truc pour le nouvel an ! à étudier de près...

Ecoutes compulsives

Deux Albums qui colonisent mes oreilles en ce moment même ils ne sont pas spécialement récents (voir pas du tout).

Revue d'un dimanche matin pluvieux

1 - J'ai lui un article sur les bienfaits nutritionnels du kaki et du coup j'ai eu très envie de goûter ce fruit que je ne connaissais pas. Résultat : vraiment délicieux selon mes papilles. Dans le magasin je suis aussi tombée dans les rayons sur cette sorte de confiture à la noix de coco. Oui j'avoue, c'est le packaging qui m'a attirée en premier, on se refait pas : victime moi oui, clairement. Résultat : assez bon toujours selon l'opinion personnelle et collective de mes papilles (oui il est rare qu'elles divergent entre elles mais ça arrive toutefois) .

 

2 - Le brunch c'est limite obsessionnel chez moi, certaines amies vous le confirmeront.

 

3- Elles sont déjà âgées de deux semaines (les vieilles) mais entre nous c'est le coup de foudre à trois. Révolutions et jalousies en perspective dans la penderie. Affaire à suivre...

(Pour info on s'est rencontrées chez New Look).

Inspirations (2)

Vous l'avez peut-être déjà compris j'aime beaucoup la déco, en fait je dirais plutôt que j'aime me sentir bien là où je vis et pour cela il faut que ce soit beau, enfin, beau selon ma vision toute et très personnelle de la beauté en tout cas. C'est vraiment important pour moi. Construire mon cocon...

Voilà quelques images qui m'inspirent de ce côté là. Elle viennent toutes ou presque du blog PLANETE DECO qui est une mine d'inspiration.

Alaïa à Galliera

Ma première visite au Palais Galliera depuis sa réouverture et pourtant je crois que c'est le musée auquel j'ai été le plus fidèle dans ma vie de touriste et surtout de passionnée de costume et d'histoire de la mode.

L'expo était bien scénographié et les créations sublimes. Ça envoyait vraiment du rêve (la robe rouge ! Mais la robe rouge !). Toutes les robes ne me plaisaient pas forcément, surtout celles d’inspiration "coloniale" et surtout elles mettaient l'accent sur une certaine image du corps féminin (pas le droit à l'erreur) cependant les coupes et les jeux de transparence laissent sans voix, on pourrais vraiment dire des secondes peaux taillées à même les corps. 

Ce que j'ai le plus aimé c'est la partie de l'expo qui se trouvait juste en face dans le musée d'Art moderne : ils ont mis en relation les robes avec des tableaux de Matisse et de Buren et ça marche très très bien.

On avait pas le droit de prendre des photos dans les deux musées alors les photos des robes que j'ai mis dans l'article viennent d'internet.

mon acolyte

Ma préférée de toute !

Lectures et nouvelles acquisitions

Petit récapitulatif commenté de mes lectures du mois d'ocrobre :

La Maison de Bernarda Alba et Les Noces de Sang de Garcia Lorca :

Je n'avais encore (honte à moi, "étudiante modèle" en théâtre) jamais lu de Lorca, et j'ai littéralement dévoré les deux pièces. J'ai vraiment adoré la façon dont la poésie se mélange à un langage simple et des situations assez quotidiennes, voir même la façon dont s'ajoute l'onirique, le fantastique, avec les personnages de la Lune et de la Mort dans les noces de sang. L'ambiance du monde qui se développe dans ces pièces m'a touché de façon très fantasmagorique, ce monde où les conventions sociales et le "qu’en-dira-t-on" étouffent littéralement les personnages, et où les passions frustrées ne s'y déchainent qu'avec plus de violence encore.

Les Cocottes, reines du Paris 1900 de Catherine Guigon :

Il s'agit de mon cadeau de noël de l'an dernier que je n'ai ouvert qu'a mon retour du Québec. En même temps on n'allait pas me l'envoyer là-bas, ce n'était pas forcément nécessaire. Déjà, l'objet en lui-même est magnifique et très très richement illustré. Je n'ai pas les outils pour juger de la qualité historique du travail mené (mais j'imagine qu'il n'aurait pas été édité sinon) cependant je peux dire que le ton est vraiment très sympa. Cela se lit très très facilement, c'est truffé d'humour et d'ironie, et c'est même parfois un peu coquin...

L'espace Vide de Peter Brook :

Le grand Classique (oui une fois de plus honte sur moi et toute ma familles et les générations futures, je ne l'avais pas encore lu). Ça se passe de tout commentaire, Je ne vais pas remettre en cause la pensée théâtrale hautement reconnue et à laquelle j’adhère moi même de Brook, Je peux juste ajouter que de tous les bouquins théoriques que j'ai lu c'est vraiment celui qui se lit le plus facilement (oui j'avoue je ne suis pas très excitée par les bouquins théoriques, je préfère la fiction). Évidemment il vaut mieux être un minimum intéressé par le théâtre pour y trouver un quelconque intérêt.

Alabama Song de Gilles Leroy : 

Il s'agit ici d'une relecture, et c'est assez rare me concernant  pour que je le souligne. J'avais lu ce livre en première et j'avais vraiment adoré, et comme ma sœur l'a lu dernièrement j'ai eu très envie de le redécouvrir. C'est étrange, je n'ai vraiment plus la même manière de recevoir cette histoire, en même temps c'est assez normal, en 5 ans (au mon dieu 5 ans) on change, surtout quand on est jeune. Je pense qu'à l'époque je calquais mes envies de lectures sur toutes les histoires qui me passaient sous les yeux, je forçais la main à la fiction. Maintenant, je me laisse plus embarquer, je suis plus docile et à l'écoute de l'auteur. Dans ce livre j'aime beaucoup la liberté prise avec la forme, la façon dont les époques se mélangent à travers le monologue intérieur du personnage principal, Zelda Fitzgerald. C'est poétique et à la fois brut, violent, comme Zelda en fait. Et bien sûr, mais bon ce n'est pas la surprise du siècle venant de moi, j'aime beaucoup "l’histoire de femme", et encore mieux "l'histoire de femme artiste " avec le diable au corps, qui se déroule au fil des pages. Le livre suit les réflexions de Zelda Fitzgerald donc, la femme de Francis Scott, à travers les différentes périodes de sa vie, entremêlant sa jeunesse avec la période de la gloire et de la frénésie des années trente et avec la déchéance et les internements. L'histoire de cette artiste est magnifique et me retourne et me transporte complétement même si elle est dans le livre extrêmement romancée et que de nombreux passage sortent directement de l'imagination de l'auteur. J'ai très envie de lire une biographie du coup pour savoir ce qu'il en ai vraiment. J'ai aussi très envie de monter un spectacle à partir du livre.

En voici deux de mes nouvelles acquisitions du mois. Le thé est délicieux mais j'avoue qu'en premier lieu c'est la boîte qui m'a attiré. Il vient de chez Nature et découvertes et ils en ont beaucoup d'autres sortes (et d'autres boîtes). Le cahier est en fait un agenda qui j'ai acheté sur Etsy et qui a été longuement attendu car il vient d'une créatrice malaisienne. Mais ça valait le coup d'attendre car je ne me lasse pas de l'admirer.

Expo au Trie Postal

J'ai passé le week-end dernier dans ma famille sur Lille et j'en ai profité pour faire un saut à l'expo qu'il y a en ce moment au Trie Postal. On me l'avait chaudement recommandée et surtout on m'avait recommandée d'y aller bien accompagnée car certaines choses demandées à être partagées. 

Certains œuvres étaient vraiment intéressantes et m'ont touchées comme "Women are heroes" par exemple. Il y en avait aussi quelques unes marquantes mais je ne sais pas encore si c'est dans le bon sens du terme. Visiblement la mode en art contemporain est aux animaux empaillés (c'est bon à savoir) : un cheval déifié, une tête de vache sanguinolente, un éléphant renversé (j'ai bien aimé l'éléphant en fait). Il y  avait aussi un ange vieux et déchu assez terrorisant et un trophée tête de japonais qui faisait des bulles. Ah et j’oubliais l'artiste qui se prenait avec la têté d'un homme décapité et dont la description précisait "l'artiste entretient un rapport très particulier avec la mort dans son œuvre". Le plus drôle en fait c'était les parents qui avaient emmené leurs jeunes enfants : "Papa ? Elle a quoi la vache", "Papa j'ai peur".

Une simple déception je n'ai pas pu faire l'expo dans un costume de cheval car ce n'était possible que pendant certaines heures. Je l'aurais fait ! 

Women are heroes

Women are heroes